samedi 13 août 2011

Échange de maison 2011 - Bilan

Je suis bien content de mon voyage, nous avons fait un beau mélange de ville, campagne et montagne.

Nous avons été très bien reçus par les français de l'échange, ils ont très bien pris soin de nous. Une pile de guides touristiques nous attendaient à notre arrivée, un bon premier repas et pleins de petites attentions.

On sauve énormément en n'ayant pas besoin de payer pour la voiture et le logement, mais ça ne devient pas un voyage économique pour autant. Il faut prévoir un gros budget pour les péages, les frais de parking, les tarifs pour participer aux activités touristiques et surtout, pour les billets d'avion.

Le fait d'avoir une maison change aussi beaucoup le voyage. Avoir toujours été à l'hôtel, le voyage n'aurait pas été le même. J'avais une salle de musique avec plusieurs guitares, nous avions accès à tous les films et livres des Français nous avions un ordinateur, nous avions le WiFi, on faisait notre épicerie, etc.

Nous avons rencontré leurs voisins, ils étaient là pour nous donner des conseils et pour nous aider si nous avions des problèmes avec la maison.

À notre retour à Blainville, nous allons passer le reste de la journée avec les Français, après deux semaines passées à vivre leur vie, j'ai hâte de les rencontrer.

Différences entre la France et le Québec

On pense que dans notre monde moderne qu'à peu près tout se ressemble d'un pays à l'autre, mais ce n'est pas toujours le cas. Voici quelques différences ou irritants qu'un Québécois doit vivre lors d'un voyage en France.

La station service:

Je suis allé mettre de l'essence et j'ai vraiment eu l'air touriste. Quand je suis arrivé à la station service, j'ai vu les pompes et quand j'y suis arrivé, je n'ai pas pu y entrer car l'accès était interdit par ce côté. On ne peut pas arriver de tous les côtés pour mettre de l'essence en France, il faut chercher où est l'entrée. J'ai compris plus tard que le paiement pouvait se faire à la sortie de la station-service à un caissier qui active une barrière de sécurité, donc il ne faut pas entrer par la sortie.

Ensuite j'ouvre la petite porte donnant accès au bouchon d'essence et je vois que la C5 fonctionne au diesel. Je regarde sur la pompe et il n'y a pas de diesel. Il y a une pompe mystérieuse où c'est inscrit Gazole. Je ne peux pas prendre la chance de mettre de l'essence gazole dans une voiture diesel donc je dois aller voir le caissier pour confirmer que gazole=diesel.

Quand j'ai entré la carte de crédit, elle est disparue et j'ai eu à entrer mon nip. La pompe me parlait et me disait quoi faire.

Les ronds-points:

C'est pas nécessairement évident au début, même encore, ça m'arrive d'hésiter surtout quand il y a plus qu'une voie, mais c'est incroyable le nombre d'arrêts que l'on ne fait pas avec ces ronds-points. On se rend compte qu'au Québec il y a beaucoup trop de stops, ici on n'en fait presque jamais.

Les autoroutes:

J'aime! Autoroutes larges, sans aucuns trous ou bosses, limite de vitesse de 130.

J'aime moins les péages par contre, ça fini par être cher.

Le papier de toilette:

Le papier de toilette n'est pas blanc. Il est rose, vert ou saumon. Il est parfumé et il y a de belles petites pensées inspirantes dessus comme:
- la douceur est invincible
- la caresse d'une rose

Les fenêtres des maisons:

Nous sommes à la montage, nous voulons respirer l'air pur de la montagne la nuit: impossible. Nous avons des portes-fenêtres qui s'ouvrent au niveau du sol, mais il n'y a aucune moustiquaire. Donc avec les dangereux lézards qui se promènent dehors et avec les moustiques, nous ne pouvons pas ouvrir les fenêtre. Les maisons n'ont pas de moustiquaires là-bas.

Mon pire irritant...

... Est le panier d'épicerie. J'ai posé la question et personne n'a pu me répondre. Pourquoi les roues arrières ne sont pas fixes, pourquoi elles pivotent dans tous les sens comme les roues avants? Il doit y avoir une raison, mais je ne la vois pas.

Ici, quand on arrive au bout de l'allée et que l'on veut tourner notre panier, on prend appui sur les roues arrières et le panier tourne. En France, on pense que le panier va tourner, mais il ne tourne pas. Il faut l'arrêter, le tourner et ensuite lui redonner de la vitesse. Si on tente de tout faire ça fluidement comme au Québec, on force de partout et ça ne tourne pas. Ça reste un mystère pour moi.

Par contre, il y a quelque chose de très intelligent avec les paniers d'épicerie: il y a un système qui nous oblige à payer un euro pour prendre un panier et on retrouve notre euro quand on retourne le panier à sa place. Il n'y a donc pas de paniers qui traînent et ils sont toujours à la bonne place. Intelligent.

C'est fini!

Je viens de passer deux merveilleuses semaines, merci à mes voyageuses d'avoir contribué à ce bonheur.

On termine le voyage à Genève.

Pour notre dernière journée, nous avons décidé de retourner à Genève. Nous n'avions qu'effleuré la ville lors de notre visite de mercredi dernier et nous avions le goût d'y retourner. Ce n'est qu'à 50 minutes en voiture à partir de Passy.

Nous avons commencé par marcher la ville et visiter les boutiques (synonyme de magasiner). La ville est très belle, il semble que comme à Paris, tous les édifices ont la même hauteur. La ville est au bout du Lac Léman et il y a un gigantesque jet d'eau qui sort du lac. Il monte tellement haut qu'on le voit parfois quand on marche dans la ville.

Il y avait tout au bord du lac, la fête de Genève, une genre de fête foraine. Rosalie et moi avons fait un manège puis nous sommes retournés à la maison. Nous voulions avoir le temps de faire nos valises et essayer de manger tous nos restes dans le frigo.



Pour notre dernière soirée à Passy, nous avons eu un beau cadeau: un lever de pleine lune au-dessus du Mont-Blanc. Ce fût un au revoir très apprécié.

Bye Bye Passy.

La mer de glace au Mont-Blanc

Jeudi, nous sommes retournés au Mont-Blanc à Chamonix pour visiter la mer de glace. Nous avons fait une ascension d'environ 1000 mètres en train pour se rendre au site de la mer de glace.

La mer de glace est une genre de route sinueuse qu'empruntent les glaciers pour descendre la montagne. C'est très impressionnant car on voit vraiment une route. Nous étions à la fin de la mer de glace, plus haut, son épaisseur varie de 200 à 400 mètres.

Une fois débarqués du train, il faut prendre un téléphérique qui nous descend plus bas. Rendus là, il y a encore 400 marches à descendre pour atteindre le glacier.

J'ai appris que les glaciers bougent tout le temps. Ils descendent la montagne à une vitesse de 90 mètres par an ou d'un centimètre à l'heure. À chaque printemps, une équipe creuse un tunnel dans la glace et on peut le visiter.

Vu d'en haut, on a de la difficulté à voir la glace parce qu'il y a un peu de sable et des roches par dessus. Une fois en bas, on voit bien la glace et on voit qu'il y en a épais. Une fois près du tunnel, on se met une veste et on entre dedans. Il faisait à peu près 28 degrés au bord du tunnel, ça fait un gros contraste une fois dans le tunnel et comme il fait chaud, ça fond. On reçoit pleins de gouttes d'eau sur la tête, les filles n'ont pas vraiment aimé l'intérieur du tunnel car elles se faisaient décoiffer.



Nous avons remonté nos 400 marches et nous sommes redescendus par le train à Chamonix. Nous nous sommes trouvés un restaurant et nous nous y sommes arrêtés. Voici ce que je voyais au travers des parasols et des toitures en mangeant ma pizza savoyarde.

vendredi 12 août 2011

La Suisse... Vive le chocolat!

Mercredi nous sommes allés en Suisse. Mon beau-frère Marc vient de la Suisse et il nous a donné de très bonnes suggestions sur quoi visiter en Suisse. Sa première suggestion était l'usine de chocolat Cailler à Broc. C'était à deux heures de route. Nous avons décidé d'aller là en premier et de revenir tranquillement en suivant le Lac Léman.

Le premier chocolat au lait a été fabriqué par la compagnie Cailler. C'est à partir de ce moment que la Suisse est devenue une référence au niveau du chocolat.

Pour se rendre là, nous avons vu de beaux paysages, cette partie des Alpes est beaucoup pus agricole que la partie où nous avions la maison à Passy. Nous voyions donc des montages, des prairies verdoyantes et des vignobles.

Nous avons programmé le GPS pour l'usine Cailler à Broc en Suisse. Le GPS nous a fait lâcher l'autoroute et nous a fait nous enfoncer dans la campagne. Plus nous avancions, plus la route était étroite. À un moment donné la route était tellement étroite qu'il n'aurait pas été possible de rencontrer une autre voiture, on ne voyait que des champs, des vaches et des arbres. Le GPS indiquait que notre destination était à 400 mètres. J'ai dit à ma gang qu'il y avait sûrement une erreur, c'était impossible qu'il y ait une grande usine ici. J'étais dans l'erreur. Une petite courbe plus tard et un virage à gauche et nous étions devant l'usine, vraiment sortie de nulle part. Quel endroit merveilleux pour travailler.


Le site est ultra moderne et la visite est réglée au quart de tour. On commence par une présentation sur l'histoire du chocolat et de la compagnie Cailler. On passe de pièces en pièces et il y a des présentations multimédia. En gros, on réussissait à faire du chocolat au lait, mais il était impossible de le conserver et de le commercialiser. Cailler à eu le génie de s'associer avec Nestlé qui lui était spécialiste dans le lait en poudre et ils ont réussi à créer ce fameux chocolat au lait. Cailler appartient maintenant à Nestlé.

Ensuite on visite l'usine, on voit entre autre toute la production d'un bout à l'autre de petites friandises au chocolat. Rendu au bout on peut en manger, miam!

Ensuite, le moment tant attendu: la dégustation. Tous les chocolats de la maison Cailler sont sur des plateaux autour d'un grand comptoir en rond. On fait le tour et on se bourre. On discute pour savoir lequel est notre préféré. Pendant mon passage, je crois que l'action de Nestlé a baissé tellement j'en ai mangé, c'était vraiment bon!

En sortant, on arrive dans un magasin où toutes les sortes de chocolat Cailler sont présents et où on peut en acheter. On a fait le tour et on est passés à la caisse. Là, l'action de Nestlé a dû remonter car nous avions une bonne commande.



Ensuite nous sommes allés visiter le village de mon beau-frère Marc, Remaufens. Nous voulions aller saluer les parents de Marc, mais nous n'avions pas leur adresse. Nous avons croisé une dame dans le village et surprise, elle connaissait les parents de Marc, elle connaissait même Marc, le monde est petit ...

Nous avons par la suite roulé vers Genève au bord du Lac Léman en passant par la route des vignes. Le paysage est saisissant. Nous avons pris une marche à Lausane et soupé à Genève.

Voici quelques photos de la fin de notre journée:

Un vidéo de la route des vignes et du lac

Demain, nous retournons au Mont-Blanc pour visiter la mer de glace.

jeudi 11 août 2011

Parapente à Plaine-Joux, Les gorges de Diosaz, le restaurant La Crédance

Mardi, c'était la fameuse journée parapente. Nous avions réservé pour 3 personnes + 1 point d'interrogation. Louise se réservait le droit de ne pas y aller jusqu'à la toute fin.

Louise a passé par dessus sa peur des hauteurs et l'a fait avec nous, je suis très fier d'elle et de sa réussite.

Il n'y a pas vraiment de formation, le guide nous donne quelques instructions pendant qu'il monte son parapente et ... on part.

Les instructions qu'il m'a donné sont:
Au début marche tranquillement et à mon signal, tu dois courir. C'est ce que j'ai fait. Alice est partie la première et je suis parti le dernier.

J'ai pris l'option film, je tenais une perche au bout de laquelle il y avait une caméra. Je trouve qu'avec mon casque, je fais très peur, mais j'ai quand même placé le film sur YouTube.

Alice m'a fait un montage vidéo en faisant passer le vidéo de 26 minutes à 6 minutes. À surveiller: mon décollage, les vrilles à 4:40, les atterrissages à la fin et bien sûr, le paysage.


Louise n'a pas eu peur et elle a même aimé ça. À la fin, nous avons tous eu un diplôme. Voici le mien:



En après-midi, Rosalie, Louise et moi sommes allés visiter un beau canyon, Les Gorges de Diosaz. C'est un gros torrent en montagne qui coule dans une crevasse. Ils ont aménagé des escaliers, des ponts et des passerelles. C'est très beau et très bien fait, et ça monte tout le temps.

Nous sommes allés souper au restaurant La Crédance à Passy et ce fût un des beaux moments de notre voyage.

Nous avons été totalement dépaysés par ce restaurant. Il n'y avait rien de moderne, tout était à l'ancienne, même les propriétaires. Le restaurant était tenu par un couple de 70 ans très sympathiques. La dame faisait le service et le monsieur s'occupait du fromage. Il prenait nos assiettes et il les faisait chauffer sur un feu de braises sous une immense cheminée. Il prenait ensuite une grosse meule de fromage qui chauffait sur une pierre chaude et nous donnait une bonne quantité de fromage à raclette.

C'était BON! Il fallait choisir ce que nous voulions manger lorsque nous avons téléphoné pour réserver, nous avons choisi la raclette et la fondue au fromage.

Une expérience inoubliable que je vous souhaite à tous:
Restaurant La Crédence
850, Chemin de la tour,
La Motte, Passy
04.50.78.05.40

Mon iPhone n'a pas de flash et je n'ai pas de bonnes photos du restaurant. En voici quand même une, le monsieur près de son feu de braise qui racle le fromage.



Pour terminer, quelques photos et un vidéo de notre randonnée aux gorges de la Diosaz.



Demain, on s'en va en Suisse.

mercredi 10 août 2011

Randonnée pédestre alpage et un lézard dans la douche

Lundi, nous avions une journée tranquille de prévue. Alice avait comme plan de match de "glander" et Rosalie quant à elle voulait "veger" (en français: elles ne voulaient rien faire).

Louise et moi avons décidé d'aller faire une randonnée pédestre en montagne qui passait près d'une ferme alpage.

Gros drame à notre retour, j'ai entendu des cris et des bruits de pas qui montaient les escaliers à une vitesse record. Il y avait un lézard dans la douche et Louise a eu très peur.

La seule fenêtre de notre chambre n'a pas de moustiquaire et c'est une fenêtre-porte qui donne directement sur l'extérieur au niveau du sol. Comme il y a beaucoup de lézards, il y en a probablement un qui s'est faufilé à l'intérieur quand on a ouvert la porte.

Voici ce qui a fait peur à Louise:

Une chance qu'il y avait un homme à la maison, un chasseur en plus. J'ai demandé à Rosalie de me filmer. Pendant que je préparais ma chasse, Rosalie avait pour mandat de surveiller le lézard et elle s'est mise à lui parler et elle l'a baptisé Fernand.

Voici donc le vidéo: La capture de Fernand.
Note: si vous écoutez ce vidéo au bureau, baissez le son.



Pour terminer, voici quelques photos de notre randonnée pédestre près d'une ferme alpage à Les Houches.

mardi 9 août 2011

Isola Bella

Dimanche, nous avons quitté Milan et en retournant à notre maison nous sommes arrêtés au Lac Majeur pour visiter l'île de Isola Bella. Alice a fait un voyage en Europe avec son école et elle nous avait dit que c'était le plus beau paysage qu'elle avait vu de toute sa vie. Elle était contente de nous amener voir ça.

Quand Alice y était allée, elle avait profité d'une belle journée ensoleillée. Malheureusement pour nous, notre journée à nous était nuageuse et pluvieuse. Nous n'avons pas eu de pluie, mais nous n'avons pas profité des belles couleurs vives qu'avaient eu Alice lors de son passage.

Nous avons pris un traversier pour se rendre premièrement à l'île des pêcheurs. Nous nous sommes rendus compte qu'après trois jours en Italie, nous n'avions pas encore mangé de pizza. Nous sommes arrêtés dans un genre de cabane à pizza opérée par une famille de la place. La pizza était très bonne. Nous avions été déçus de la bouffe à Milan et ça nous réconfortait avec la nourriture italienne.

Nous avons repris le traversier pour aller visiter le château sur l'Île de Isola Bella. Visite du château très agréable, impressionné pas l'architecture, mais surtout par les jardins.

Voici quelques photos de notre passage là-bas.


Ensuite nous avons eu un bouchon d'une heure pour arriver au tunnel du Mont-Blanc, nous sommes arrivés à la maison vers 19h30 assez fatigués du voyage.


Réponses aux commentaires laissés sur le blogue

Gisèle:
Merci pour tes nombreux commentaires, je suis content que tu aimes nos aventures, c'est un peu beaucoup pour toi que je fais ce blogue.

Marc:
Je sais que j'ai manqué d'assiduité sur mon blogue en Italie, mais notre hôtel n'avait pas de WiFi. Demain (mercredi) nous partons pour la Suisse, nous irons à Gruyère en premier pour voir l'usine de chocolat suisse que tu nous as recommandée, et nous reviendrons tranquillement par le bord du lac Léman vers Genève. C'est certain qu'en étant dans ton pays, nous allons beaucoup penser à toi demain.

Pierre:
Pour avoir une récompense, il faut être gentil. Être "pas méchant", c'est pas être gentil, c'est juste être "pas méchant" et tout ce que ça donne, c'est de ne pas avoir de punition. Tu vois que l'oxygène est revenu à mon cerveau pour pouvoir écrire des phrases comme ça.

Marie-Héllène:
Ce que tu nous avait dit est parfaitement juste, les Alpes sont grandioses et j'aime beaucoup le coin.

lundi 8 août 2011

Journée de magasinage à Milan

Samedi c'était la journée magasinage à Milan. Milan est l'une des trois capitales de la mode avec New-York et Paris.

La première partie de notre journée s'est déroulée aux galleries Vittorio Emmanuele. Je crois que c'est le plus beau centre d'achat que j'ai vu de ma vie. Il est bâti en forme de croix avec un toit en verre. C'est le paradis des grandes marques, nous n'y avons rien acheté.

Au centre de ce complexe, il y a un taureau dessiné sur le sol. On dit que de faire un tour complet sur le talon en plaçant son talon sur les testicules du taureau assure la richesse de celui qui fait la manœuvre. C'est très populaire car il y a toujours quelqu'un en train de tourner sur le taureau.

On a commencé par moi. Je voulais un gilet pour le concert que je vais donner à la fin du mois et j'ai eu droit à trois très bonnes conseillères pour m'aider.

Après nous sommes allés au Abercrombie.

Vous allez dire en voyant cette photo: "Encore une photo du blogueur avec ses filles ...", mais non, si vous portez attention aux traits du visages vous allez voir que ce n'est pas moi au centre, c'est le mannequin du Abercrombie.

Ce grand magasin a compris la phrase qui dit: "Si vous voulez être meilleurs que les autres, soyez différents des autres"

Quand on arrive au magasin, il y a une file dehors, ce sont les clients qui attendent d'être photographiés avec le mannequin. Il y a un mannequin homme et un mannequin fille. Les gars se font photographier avec la fille et les filles se font photographier par le mannequin homme, c'est l'autre mannequin qui prend la photo. Ils remettent ensuite une photo de type Polaroïd au client.

Le magasin est très grand avec beaucoup d'inventaire, il y fait sombre, la musique est forte, on veut un peu recréer l'ambiance d'un bar. En plus, les employés et employées qui n'ont rien à faire dansent dans les allées.

J'ai été vraiment impressionné par ce concept.

Nous avons pris une pause pour grimper le Duomo. Le Duomo est la cathédrale de Milan. Nous avons fait l'ascension à pied, il y a beaucoup de marches.


Plus tard, nous avons pris le métro pour aller dans le quartier des "outlets". Ne voulant pas gâcher la journée magasinage des filles, je m'étais promis de ne pas être un boulet, de ne jamais dire que j'étais "tanné", et d'essayer de ne pas tomber dans un coma semi-végétatif. Je crois avoir réussi, les trois ont dit qu'elles étaient "tannées" avant
moi. Étrangement, avec le kit que je me suis acheté pour mon concert, c'est moi qui ai le plus acheté, les filles n'ont presque rien trouvé d'intéressant ou dans leur budget dans cette journée de magasinage à Milan.

Quelques photos pour terminer sur cette journée de magasinage.

En route vers Milan

Vendredi matin nous avons pris la route pour aller vers Milan en Italie. Pour aller là, la seule route est le tunnel du Mont-Blanc.

Le tunnel du Mont Blanc mesure plus de 11km. Nous avons eu un bouchon de circulation de 35 minutes pour se rendre au tunnel. Il y a un péage et le prix pour un billet aller-retour est de 43 Euros. Un ordinateur contrôle l'ouverture des barrières au poste de péage afin qu'il n'y ait qu'une voiture par 7 secondes qui s'engage dans le tunnel. Les camions lourds doivent passer sous une machine pour détecter si leur moteur chauffe. Si la machine détecte une surchauffe, le camion est refusé.

Une fois dans le tunnel, la limite est de 70 km/h et des témoins lumineux nous aident à garder une distance équivalant à 7 secondes avec le véhicule devant nous.

Rendu en Italie, on croit que c'est fini pour les tunnels, mais ce n'est pas le cas. On doit traverser encore une dizaine de tunnels de longueur de 1 à 3 kilomètres.

Nous avons fait une petite visite à la ville de Aosta pour se dégourdir les jambes, rien à signaler.

Ensuite, Louise nous avait préparé un bon lunch et nous l'avons mangé dans une halte routière.



Rendu là nous avons fait une découverte surprenante: une toilette autonettoyante

Quand on ferme la porte, il faut attendre 70 secondes et pendant ces 70 secondes, on entend de puissants jets d'eau et des séchoirs. Après ces 70 secondes, la porte s'ouvre et tout est nettoyé et impeccable. Tout est automatisé dans cette toilette, même la distribution de papier de toilette. Quand on sort et que la porte se referme, il ne faut pas retourner à l'intérieur car on passe au "car wash". C'est arrivé à une amie d'Alice lors d'un voyage en Europe.

En tout cas, c'est beaucoup de mots pour seulement une toilette, mais nous avons tous été impressionnés.

Nous nous sommes ensuite rendus à notre hôtel de Milan, vive le GPS! Nous nous sommes changés et nous sommes allés souper en ville près du Duomo de Milan, la cathédrale.

dimanche 7 août 2011

Visite au massif du Mont-Blanc, l'aiguille du midi.

Jeudi, nous somme allés au Mont-Blanc. On l'appelle le massif du Mont-Blanc car il est trop gros pour être une montagne. Sur ce massif, il y a des pics que l'on appelle des aiguilles. Nous avons donc pris deux téléphériques et un ascenseur pour se rendre au sommet de l'aiguille du midi à 3842 mètres.


Nous avons pris une passe deux jours, nous allons revenir pour une autre ascension en train à crémaillère, qui nous mènera à la mer de glace, un glacier qui parraît-il, a une épaisseur de 120 mètres. Un tunnel a été creusé dans la glace et nous pourrons voir le glacier de l'intérieur.

Avant le début de l'ascension on nous averti que les effets du manque d'oxygène peuvent se faire sentir en haut. On nous avise également que la température en haut est de -3 degrés. On s'était apporté des coupes-vents.

L'ascension est très rapide, quand on passe vis-à-vis un pilier, le téléphérique change de trajectoire et on a l'impression d'être dans un manège à la Ronde.

J'ai été TRÈS affecté par le manque d'oxygène, Rosalie un peu, Louise et Alice n'ont presque rien senti. Si jamais vous voulez organiser une expédition au Kilimandjaro, ne m'invitez pas, je ne serai pas capable. Étourdissements, pour monter 8 marches, je devais prendre une pause dans le milieu, et rendu en haut, je devais reprendre mon souffle pendant au moins une minute.

C'est certain que les photos et le vidéo ne pourront pas rendre justice à l'immensité, à la hauteur, au soleil, à la glace et aux paysages, mais quand-même, voici quelques photos:



Voici aussi quelques vidéos qui montrent l'immensité du site. Il y a également une interview que j'ai donnée à Rosalie où je crois que l'on peut percevoir le manque d'oxygène qu'il y avait dans mon cerveau.