dimanche 25 juin 2017

Pourvoirie de la Galette, mon deuxième séjour






Pour la deuxième année consécutive, j'ai fait un séjour de pêche à la pourvoirie de la Galette.  Le forfait est totalement différent des autres forfaits normalement offerts dans les autres pourvoiries.  Nous pêchons le doré et le brochet sur le réservoir Gouin, à partir d'un bateau-maison ancré et stationnaire, que nous rejoignons par un vol de 20 minutes en hydravion.

Nous étions un groupe de 8 pêcheurs et comme il y a environ trois heures de route à faire sur des chemins forestiers en gravier, nous avions deux "pick-up" à notre disposition. À partir de la rive-nord de Montréal, le trajet dure environ 5h30.  La pourvoirie de la Galette est située à environ une heure au nord de Parent.  Nous sommes partis à 5h00 de Blainville afin d'arriver avant-midi à la pourvoirie.



Arrivés à la pourvoirie nous finalisons nos inscriptions et nous sommes prêts à faire notre vol en hydravion.  Le poids des bagages est limité à 100lbs par personne et nous avons un bon arrangement avec la pourvoirie qui nous permet d'envoyer notre boisson à l'avance, afin d'être beaucoup moins limités dans le poids.







La pourvoirie offre des forfaits avec des bateaux maisons mobiles.  Ces bateaux sont faits pour naviguer et les occupants vont où bon leur semble pendant la durée de leur séjour.  C'est un peu différent dans notre cas, car le bateau maison que nous avons est très grand (il contient 4 chambres), et il n' a pas été jugé assez sécuritaire pour naviguer sur le réservoir. Le personnel de la pourvoirie prend donc deux jours au début de la saison pour le remorquer à un endroit fixe très loin de la pourvoirie.  En hydravion, cela ne prend que 20 Minutes de vol pour se rendre au bateau-maison. C'est là qu'est l'avantage de notre forfait, car nous nous retrouvons dès le début de notre séjour dans une partie du réservoir où nous sommes seuls au monde ou presque, et où il y a du poisson en masse.

Notre pilote s'appelle Louis, il est très calme, en contrôle, mais surtout très aimable et gentil.  C'est un vrai plaisir pour nous de voler à ses côtés.   L'hydravion peut contenir 4 passagers en plus du pilote.  Nous devons donc faire deux groupes de 4 personnes.

Le pilote amène 4 personnes au bateau maison et ramène 4 personnes du séjour précédent vers la pourvoirie.  Cette opération est répétée deux fois ce qui permet de déplacer les 8 personnes qui arrivent et les 8 qui partent.

Nous nous retrouvons donc tous les 8 à destination, vers 15h00.   Notre organisateur Stéphane a préparé une épicerie pour le séjour de quatre jours.  Nous plaçons nos effets personnels dans nos chambres et nous plaçons l'épicerie dans le frigo et sur les tablettes.

L'énergie du chalet provient de panneaux solaires et d'une génératrice qui doit fonctionner à peu près en tout temps afin d'alimenter le frigo, mais surtout le congélateur qui nous permet de conserver nos poissons.  Il y a un baril rempli d'essence qui nous permet d'alimenter la génératrice et les moteurs hors-bord à essence.

Le chalet contient 4 chambres avec chacune deux lits simples. Il y a une salle de bain avec douche et une petite salle technique pour gérer l'électricité et dans laquelle est installé un chauffe-eau et un C-B pour communiquer avec la pourvoirie.  Sur le devant du bateau, il y a un espace de travail pour préparer nos poissons ainsi qu'un BBQ.



Vous comprenez donc que, dans ce petit paradis éloigné de tout, où nous sommes seuls au monde, avec toutes les commodités de bases nécessaires à notre bonheur, tout est en place pour que la sérénité, le calme, et surtout qu'un gros bonheur intense nous frappe et nous passe dessus.

C'est le temps d'aller pêcher!   Il y a quatre chaloupes disponibles pour les pêcheurs.  Les chaloupes sont équipées d'un moteur à essence et deux banc rembourrés avec dossier pour les pêcheurs.  Tout ce qui manque est donc d'attraper notre lot de dorés et de brochets.  Cette année, encore plus que l'an passé, fut une année mémorable pour la pêche.  Il y avait abondance de dorés et de brochets et tout le monde en a attrapé.  Nous avons à notre disposition en brûleur au propane ainsi qu'un immense poêlon qui nous permet de se préparer des festins de poisson à l'extérieur.

Comme le poisson est abondant, il faut bien tenir le compte de nos poissons, et malgré le fait que ce chalet semble au bout du monde, nous avons été contrôlé par des agents de la faune.  Tout était en règle.

En plus d"apprécier grandement le site j'ai apprécié plus que tout le groupe de pêcheurs que étions. Je termine en remerciant Stéphane l'organisateur et en me souhaitant grandement de me retrouver au même endroit et avec la même gang dans un an.

Quoi de mieux que des photos de gars heureux avec des poissons pour terminer cet article.










mercredi 16 septembre 2015

Mon Espagne technologique - Tout un changement

Pour la première fois, nous voyagions toujours connectés à internet et franchement, ça change complètement la façon de voyager.  

Carte SIM:
Ça prend un téléphone intelligent déverrouillé qui acceptera n'importe quelle carte SIM.  Comme supposé, il y avait un kiosque qui vendait des cartes SIM à l'aéroport.  J'ai payé 25€ pour 2 GO.  J'ai bien fait car j'aurai consommé environ 1.3 GO pendant nos deux semaines.  

Batteries:
Si c'était à refaire, je prendrais peut-être deux cartes SIM de1 GO pour avoir deux téléphones connectés en tout temps et de bénéficier d'une autonomie en batterie deux fois plus longue.  C'est bien agréable d'être connecté en tout temps à internet, mais on se rend vite compte que de préserver sa batterie est un combat de tous les instants.  Les applications qui se servent du GPS comme Google Map et Trip advisor sont des dévoreuses de batterie.  Il faut "tuer" l'apps en tout temps quand on ne s'en sert pas, car on ne fait pas la journée.

Adieu GPS:
En louant la voiture, nous nous étions commandés un GPS de route avec la voiture.  Nous ne nous en sommes pas servis et ce fût une dépense inutile.  J'avais apporté un fil pour recharger le téléphone dans la voiture avec un fil pour la musique.  Google Map est plus simple à utiliser qu'un GPS, il nous parle dans notre langue et on le connait déjà.  Autre avantage, nous n'avons pas à entrer l'adresse de la destination, mais le nom de la destination.  Dès qu'on tappe les premières lettre, la destination apparaît comme suggestion, c'est beaucoup plus rapide.

Google map - mode piéton
C'est la plus grand changement dans notre façon de voyager.  Quand on s'oriente avec une carte, il faut:
 - Sortir la carte
 - Trouver on est où sur la carte (ça implique souvent de se rendre à une intersection)
 - Trouver dans quel sens va la rue
 - Trouver où on veut aller sur la carte
 - Se faire un itinéraire
 - Sortir continuellement la carte pour s'orienter.
 - Essayer d'estimer la distance en temps et en kilomètres

Avec Google Map piéton:
 - On ouvre google Map
 - On inscrit les premières lettres de l'attraction que l'on veut visiter et elle apparaît
 - On sait sur le champ le nombre de mètres qu'il faudra marcher, la durée, et par où aller.
 - On part

Plus besoin de savoir où nous sommes, juste besoin de savoir où on veut aller.  Je vous suggère de vous pratiquer un peu avant, car le départ n'est pas évident.  Google Map a besoin que vous marchiez un peu pour vous donner la bonne direction.  Si vous restez immobile, il ne pourra pas vous donner la direction de départ.  Une fois qu'on est à l'aise avec ça, c'est un vrai charme et dans mon cas, ce fût une révolution.   C'est un dévoreur de batterie et je tuais l'apps, à chaque fois que je marchais.  Très peu de gens utilisent cet outil, on voit encore plein de touriste avec des cartes.

MISE EN GARDE:  C'est dangereux de regarder le téléphone et de marcher en même temps dans des rues achalandées.  Je m'étais fait un code de toujours m'orienter avec le téléphone sur le trottoir et toujours après avoir traversé la rue.  Un soir, nous allions souper et je venais de démarrer Google Map Piéton dans l'hôtel pour savoir en sortant s'il fallait tourner à gauche ou à droite.  Me sentant en sécurité dans l'hôtel, j'ai trop regardé mon téléphone et, ... BANG!  J'ai foncé dans une porte vitrée.  Mon front a laissé une belle trace sur la fenêtre et je suis sorti honteux et un peu sonné.  S'il y avait une caméra de sécurité, c'est possible que vous me voyez un jour dans une compilation de vidéos FAIL.  J'ai eu l'oeil gauche bleuté à mon retour.


(J'ai frappé le panneau vitré devant le lutrin au bas des escaliers, le lutrin n'était pas là)

Trip Advisor:
Je connaissais ce site, mais il prend une nouvelle dimension une fois qu'on l'a toujours avec nous dans notre poche.  On veut savoir l'évaluation de telle ou telle attraction, on peut.  On veut savoir ce qui est proche de nous, on peut.  On veut savoir si on peut s'y rendre à pied, comme c'est connecté à Google Map, on peut.  C'est aussi un site qui dévore les batteries et je ne laissais pas rouler l'apps en arrière plan.  

Google translate:
Je m'en suis servi un peu.  On peut prendre une photo d'une affiche ou d'un panneau et nous en aurons la signification.  Il peut nous afficher une phrase traduite en gros caractères sur notre écran afin qu'on puisse le montrer à un serveur par exemple.



Facebook - Messenger
Comme en changeant de carte SIM, je changeais de no de téléphone, les messages textes fonctionnaient bizarrement et je ne voyais pas qui m'envoyait des messages, j'ai décidé d'utiliser Messenger de Facebook pour communiquer.  C'était parfait.  

Evernote:
Tous mes documents de voyages, réservation d'hôtel, billets pour activités, billets d'avion et de trains étaient scanés dans un carnet hors connexion dans Evernote.   On avait les documents papier, mais la plupart du temps, on utilisait le iphone. 

Suite à ce voyage, avoir un téléphone déverrouillé et avoir internet dans un voyage, est maintenant essentiel pour moi.

Barcelone - Espagne

À notre arrivée à Barcelone, nous sommes allés marcher dans les rues.  Ce qui m'a le plus frappé est le nombre de personnes présentes dans les rues.  Y'a du monde!  Ça peut bien être le terrain de jeu des pickpockets, c'est étourdissant tellement il y a du monde partout.

Le lendemain, nous avions acheté des billets par internet pour aller voir la Sagrada Familia et nous y sommes allés à pied, c'était 40 minutes de marche.  Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec cette cathédrale, mais j'ai été renversé par le génie de l'architecte Gaudi.  Habituellement, les cathédrales sont sombres, mais celle-ci était claire et bien éclairée.  Les vitraux de toutes les couleurs ajoutaient à son charme.  Quant à l'architecture, c'était du jamais vu pour moi.  Les colonnes donnaient l'impression d'être une forêt.  J'ai appris dans le musée, que pour faire ces arches de forme parabolique, il faisait la cathédrale à l'envers avec des poches de sable et des cordes.  La forme que prenait les cordes donnaient la forme que devait avoir les arches pour soutenir le poids de façon optimale.







La cathédrale n'est pas terminée, la date prévue est 2026, le projet est financé par les visiteurs.  On ne peut pas aller à Barcelone sans aller voir la Sagrada Familia.

Nous avons marché ensuite pour visiter le parc Guell.  Google map donne la direction, mais il ne donne pas l'inclinaison.  Nous avons monté, monté, monté pour atteindre le sommet.  C'est un beau parc, mais pour visiter les monuments construits par Gaudi, le même architecte qui a conçu la Sagrada Familia, il faut acheter des billets d'avance et nous n'avons pas pu le visiter.  Nous avions une vue imprenable sur la ville.


Après ces deux visites et cette très grande marche, nous avons mangé sur une terrasse et nous avons décidé de prendre ça relaxe à la chambre.  Nous avons manqué la fête nationale de la catalogne, du 11 septembre.  Nous avions bien remarqué qu'il y avait des drapeaux de la catalogne partout, mais nous ne nous doutions pas qu'il y aurait un tel rassemblement.  Le lendemain, en lisant la Presse +, nous avons su qu'il y avait eu un rassemblement de 1.4 millions de personnes alors que nous prenions ça relaxe à la chambre.   Je ne sais pas si nous aurions trippé avoir été là, mais j'ai vu sur les réseaux sociaux qu'il y aurait eu beaucoup d'indépendantistes au Québec qui, avoir été à Barcelone n'auraient par pris ça relaxe à la chambre.  C'était un peu comme notre Saint-Jean au Québec.  Une partie des gens de la Catalogne veut se séparer de l'Espagne et c'est peut-être ce qui a donné cette manifestation monstre.

Pour notre deuxième journée, nous avions pris un tour organisé qui nous faisait visiter le monastère Montserra et un vignoble.  Nous avons été déçus par ce tour.  Nous avions une guide qui parlaient anglais, mais elle était espagnole et maîtrisait mal l'anglais.  C'était très difficile pour nous de la comprendre, et en plus, elle parlait toujours sur le même ton.  J'ai de très belles photos de ce monastère situé tout en haut d'une très haute montagne, mais je ne peux pas vous en dire grand chose car je n'ai à peu près rien compris.  Le vin était bon.




Nous avons terminé la soirée et notre voyage dans une bon restaurant dans le port de Barcelone avec vue sur la ville.  C'était notre 23eme anniversaire de mariage.  Bien belle soirée en amoureux.  C'est là, à notre dernière soirée, que nous avons goûté à la paella espagnole. 



Voilà c'est terminé.  Le vol de retour dure 8h42 minutes.  Ce long temps de vol me donne tout le temps nécessaire pour écrire mes blogues.

J'ai bien aimé mon voyage en Espagne, mais moins que mes voyages récents en Grèce, Polynésie française et en France.  Je crois qu'il manquait un peu de nature et de grand air à notre voyage.  Ce fût un voyage urbain, et malgré le fait que les villes soient toutes différentes les unes des autres, on fini toujours par se retrouver à marcher dans une rue piétonnière avec des restaurants et des boutiques.

De plus au niveau de la bouffe, on se lasse vite des tapas.  On fini par chercher des restaurants qui nous offrent un service traditionnel et ils sont difficiles à trouver car la majorités des restaurants se spécialisent dans les tapas.  Les tapas ne sont pas toujours très recherchés, mais plus on va vers le nord, meilleurs ils sont.  J'ai beaucoup mieux mangé en Grèce et en France qu'en Espagne.

Le fait d'avoir pris des tours avec des guides locaux a beaucoup rehaussé mon voyage, l'histoire est importante pour bien comprendre un pays.

Selfie stick : NON (il y en a énormément par contre)


Viva Espagna!


mardi 15 septembre 2015

Madrid - Espagne



Nous voici à Madrid.  Nous avons pris un appartement au lieu d'une chambre d'hôtel et nous nous sommes préparés quelques repas nous mêmes et non, ce n'étaient pas des tapas.  Ça faisait changement et c'était bon.  Nous avions un balcon et nous pouvions manger et boire notre vin à l'extérieur.  

Nous étions moins au coeur de l'action à Madrid et nous devions marcher 30 minutes pour se rendre dans l'action.  Avec Google Map piéton, ce n'était pas un problème pour s'orienter.  Nous avons pris là aussi le free tour Madrid.  Notre guide s'appelait Victor.  C'était un tour français et là encore j'ai été charmé par la formule.

Victor nous a fait parcourir la ville en nous expliquant l'origine et l'histoire des statues, places, bâtiments et rois à cheval.  On y apprend que le logo de la ville est un ours qui va manger des baies dans un arbuste.  Le petit fruit de cet arbuste aurait semble-t-il permis de libérer les habitants de la ville d'une grande épidémie de diarrhée.  On voit ce logo partout.


Cette statue de l'arbuste et de l'ours a été prise à la plaza Mayor.  C'est étrange car on peut se faire photographier avec des mascottes des films de Disney.  Louise n'a pas voulu de photos ni avec Mickey, ni avec Winnie l'ourson.

Madrid a été choisie la capitale, car c'était alors une petite ville et qu'il était facile de tout mettre à terre et de reconstruire.  C'est donc ici qu'était le kilomètre zéro pour toutes les routes du pays.  Madrid en était le centre.  On voit ici  l'emplacement exact du kilomètre zéro.



C'est à Madrid qu'est homologué pas le livre des records le plus vieux restaurant du monde.  Nous sommes passés devant.

Notre guide Victor nous a parlé du petit-déjeuner favoris des gens de Madrid.  Il s'agit d'une tasse de chocolat chaud et de churros.   Ici, quand nous pensons à un chocolat chaud, on prend de l'eau chaude et on ajoute une préparation de chocolat.  En Espagne, il prennent du chocolat et ils ajoutent un peu d'eau chaude.  C'est un peut comme une fondue au chocolat un peu diluée.  

Nous sommes allés essayer ce plat dans le restaurant le pus célèbre pour cela, le Chocolateria San Gines.  J'ai vraiment adoré.  (Plus tard à Barcelone, notre hôtel en offrait au petit déjeuner et j'en ai pris à toutes les fois.  Celui-ci était bien meilleur, c'est la place où il faut aller)




Après notre visite guidée, nous avons pris un tour payant gastronomique.  Le guide nous a amené dans trois restaurants de tapas, là où ils sont meilleurs qu'ailleurs.  C'était vrai.  Aux trois places, nous avions une consommation et un plat.    Si vous allez à Madrid, je vous donne les adresses, ce ne sont pas des attrapes touristes.  Adresses: La Colchoneria, Moalacatin, et le Txirimiri.

On se lasse vite des tapas, car ça finit toujours par être une tranche de pain avec souvent pas ma la même affaire dessus.  Voici des vitrines de tapas.





Le dernier que nous avons fait dans notre tour gastronomique a particulièrement attiré mon attention.  C'était un petit restaurant bondé par les habitants de Madrid, il y avait très peu de touristes.  Nous allions là pour déguster le plat de la région, le cocido.

C'est une soupe de pois chiche avec par dessus de la viande, de la saucisse et du boudin.   C'était un plat très riche et "bourratif".  Après ce tour gastronomique et surtout après ce plat, nous n'avons pas eu besoin de souper le soir venu.  Nous faisions le tour gastronomique avec des gens d'Israël, du Brésil de de Los Angeles.  Les trois consommations aidant ça n'a pas été long qu'on est tous devenus amis et que l'on s'est dégênés.  Ça donne une ambiance très agréable au tour gastronomique.


Le lendemain nous sommes allés visiter le musée du Prado et le palais de la famille royale.  Le musée du Prado est l'un des plus gros d'Europe et sa collection a une grande valeur.  Il y avait l'exposition permanente et une exposition temporaire de Picasso.  Je n'ai pas grand chose à vous montrer, on ne peut pas prendre de photos.  J'ai quand même pris une photo d'une carte postale dans le magasin du musée à la sortie, il s'agit de la reine Marie-Louise.  Je me suis pris d'affection pour elle.  Je l'appelais la reine Selfie.  Je crois qu'elle a abusé un peu du peintre du château.  On la voit beaucoup, dans tout plein de tenues et de robes différentes.  Son mari était le roi, mais semble-t-il que c'était pas mal elle qui menait.  Nous avons revu encore quelques toiles d'elle quand nous avons visité le palais royal.



Nous avons aussi visité le palais royal.  Quand la famille royale d'Espagne a conquis la ville, un grand palais existait déjà, mais la famille ne l'aimait pas.  Il a malheureusement passé au feu.  Heureusement, la famille royale n'était pas au château quand c'est arrivé.  Il semble bien que ce soit eux qui ont mis le feu.  Ils ont par la suite construit ce palais.  Il est énorme, il contient semble-t-il 2800 pièces meublées.  C'est démesuré et ça me révoltait beaucoup sur cette époque.  J'ai eu la réflexion suivante: aujourd'hui, nous sommes taxés pour faire en sorte qu'un gouvernement s'occupe de nous.  Il peut bien sûr y avoir des dérapages, mais c'est tellement, tellement mieux qu'à cette époque où les gens étaient taxés pour enrichir le meilleur guerrier, celui qui avait la meilleure armée, ou les descendants de ceux-ci.  C'est incroyable la fortune dont disposaient les rois de l'époque.   Tout un système d'impôt et de taxes qui ramenait l'argent en un seul endroit, dans la poche du roi.  Je ne comprends pas pourquoi les gens aiment encore la monarchie.    

On ne pouvait pas prendre de photo de la salle à manger où l'on pouvait recevoir 145 personnes, voici la photo d'une carte postale.



J'ai bien aimé Madrid.  C'est plus urbain, il n'y a pas de calèche, c'est une métropole.   Nous allons terminer notre voyage à Barcelone.


Séville - Espagne



Nous voyageons vers Séville en train.  Comme nous n'avons pas pris souvent le train en Europe, nous sommes arrivés d'avance, avons fait imprimer nos billets et sommes embarqués presque les premiers.  Nous avions hésité entre l'avion "low cost" et le train pour nos trajets entre Malaga, Séville, Madrid et Barcelone.  Nous avions finalement opté pour le train.  C'est plus lent, mais comme les gares sont au centre des villes, c'est facile aller prendre le train et il arrivait qu'on pouvait se rendre à pied à notre hôtel.  Nous ne regrettons pas notre choix, car on peut admirer le paysage en train au niveau du sol et on est plus confortables. 

Après avoir voyagé en voiture pendant trois jours et après avoir fait quelques trajets de train, je suis estomaqué par le nombre d'oliviers en Espagne.  Vous ne pouvez pas imaginer combien il y en a.  Si on me disait qu'il y en a des milliards, je le croirais.  J'espère qu'ils ne les cueillent pas à la main une par une.

Notre hôtel de Séville est bien situé, le taxi nous laisse marcher 100 mètres car la rue est trop étroite sur le devant de l'hôtel.

Nous prenons ici aussi un tour gratuit de la ville.  Cette fois-ci, nous sommes assez nombreux pour avoir un tour francophone.  Notre guide s'appelle  Zoraïda  et elle aussi nous charme.  Elle a étudié l'histoire de l'art et a un petit côté féministe qui aime nous raconter l'histoire de Séville à travers ses femmes célèbres.  (J'ai seulement un petit extrait, j'adore son accent)



On apprend plein de choses utiles et inutiles comme le fait que la grosse tour de la cathédrale n'a baissée que d'un demi centimètre depuis sa création à cause de sa fondation beaucoup plus grande que la cathédrale elle-même.  



On apprend qu'une des plus vieilles Université d'Europe était à Séville et que quand les finissants voulaient annoncer qu'ils étaient prêts à travailler, ils faisaient une annonce sur ce mur avec du sang de taureau.  Le sang de taureau est une très bonne encre et, semble-t-il, que ce sont des annonces qui sont toujours là, malgré les siècles qui se sont écoulés.



On apprend que Séville était la ville la plus importante d'Europe car c'était la porte de l'Amérique.  Tous les bateaux qui revenaient d'Amérique devaient passer par Séville, pour se faire taxer.  

Un des trésors de Séville était le tabac qui arrivait d'Amérique.  Nous sommes passés devant la bâtisse où était préparé le tabac.  C'était aussi bien gardé qu'une banque.  Quand la mode est passée de la chique de tabac à la cigarette, il fallait avoir des travailleurs avec des petits doigts.  On a embauché 2000 femmes.  2000 femmes avec un salaire dans cette ville, ce fût tout un événement (genre d'anecdote que notre guide nous racontait avec fierté).

Quand le commerce venant de l'Amérique s'est dispersés, la ville ne s'est pas modernisée et les gens sont devenus moroses et nostalgiques.  La ville est restée une ville médiévale jusqu'à l'exposition universelle de Séville en 1929.  La ville s'est donné un code d'urbanisme et s'est modernisée.  La place d'Espagne a été construite pour l'occasion de l'exposition universelle.  

J'ai été saisi par la place d'Espagne, elle est grandiose et magnifique.



À Séville, il y aussi un palais royal Alcazar et nous l'avons visité.  Il ressemblait un peu au château de l'Alhambra.



Séville est aussi le lieu de naissance du Flamenco.  Issu des gitans persécutés par l'inquisition, cette danse était leur moyen d'expression.  C'est pourquoi les danseurs ont l'air si tourmentés et intenses quand ils performent.  Nous avions réservé un spectacle d'une heure au musée du Flamenco à Séville.  Il y avait un guitariste, un chanteur, un danseur et une danseuse.  J'ai aimé, la durée d'une heure était juste correcte.  C'est très physique et quand les danseurs tapent du pied violemment, on a pas le choix d'écouter car il n'y a que ça.

J'aime Séville car il y a énormément de calèches.  Le pas des chevaux sur le pavé m'amène souvent à m'imaginer dans une époque lointaine où il n'y avait pas de voitures.

Il y a moins d'itinérants à Séville.  À Malaga, nous étions continuellement sollicités par des vendeurs de camelote.  Plus nous allons vers le nord, moins il y en a.  À Séville par contre, il y a des vendeuses de tiges de romarin.  Personne ne nous a expliqué pourquoi, mais on s'en fait offrir souvent.  Nous avons assisté à une chicane de vendeuses de romarin, nous n'avions rien compris de ce qu'elles disaient, mais on se doutait que l'une d'elle avait pris le territoire d'une autre.

J'ai bien aimé Séville, deux nuits, ce n'était pas assez.

Vue de la terrasse de notre hôtel, dernière soirée à Séville





Cordoue/Cordoba - Espagne

Le vrai nom de la ville est Cordoba.  En français c'est Cordoue.  Je m'interroge sur cette traduction car Cordoba est très facile à prononcer en français.  Qui donc a décidé un jour qu'en français nous dirions Cordoue au lieu de Cordoba.

C'est notre dernière journée où nous avons la voiture et nous roulons vers Cordoue.  Nous avons décidé de prendre un tour guidé gratuit.  Nous avons rendez-vous à 10h30 et cette fois-ci, l'itinéraire est parfait et nous avons même le temps de prendre un bon café avant notre rendez-vous.

Le tour gratuit donne un rendez-vous à une plaza centrale de la ville.  Rendu-là, on cherche les ombrelles mauves.  C'est super facile.  À la fin du tour, ils acceptent des contributions volontaires et nous proposent d'autres tours payants.  Les tours sont donnés par des jeunes passionnés de leur ville.

J'ai vraiment aimé cette formule et nous l'avons refaite deux autres fois à Séville et à Madrid.  Notre guide s'appelle Lourdes (prononcez Lourdèz).  Elle est fière de sa ville, des ses origines et de son histoire.  Nous ne sommes pas assez de francophones et nous prenons le tour en anglais.  C'est très agréable et passionnant car, contrairement à un audio guide, un guide nous passe ses émotions et sa passion, et ça fait une grosse différence.



Nous apprenons l'histoire de la ville, ses coutumes, ses rois, reines et personnages marquants.  On peut interagir avec le guide et ça rend la visite très agréable.  La visite dure 2.5 heures et se fait à pied.

Nous avons appris qu'à Cordoue qu'une compétition avait lieu entre les habitants pour déterminer qui avait les plus beaux patios.  Le clou du spectacle a lieu en mai, mais comme nous sommes en septembre, on en voit que les vestiges.  On se doute que ça doit être impressionnant.


Dans le quartier juif se trouve une statue de bronze avec un de ses pieds lisse et brillant.  La légende dit que ceux qui touchent le pied de la statue obtiendront la richesse.  C'est donc parce que ce pied a été touché et retouché qu'il est lisse et brillant.  Nous avons contribué à le rendre encore un peu plus lisse et brillant.


On se lasse vite des tapas et on a le goût d'un repas plus traditionnel (entrée, plat principal, dessert) et nous avons suivi les recommandations du guide pour un bon restaurant.  Ça nous a fait du bien de laisser les tapas et j'ai essayé une spécialité locale, la queue de taureau.  J'ai bien aimé, c'est un peu comme de l'ossobuco.  (Oui, j'avoue que j'aurais dû prendre la photo avant de prendre la première bouchée)





L'inquisition a été très forte en Espagne et à chaque visite, on nous montre la place où avait lieu les exécutions des non croyants.  Je suis entré dans un musée de l'inquisition et je me suis arrêté à la première salle où l'on voyait des instruments de torture.  Je suis sorti sur le champ, une pièce et j'en avais assez.  J'ai été surpris de savoir que l'inquisition avait duré jusqu'au 19eme siècle.  Je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir la réflexion suivante.  À la télé, on ne parle que de la crise des migrants causée par l'État Islamique qui persécute ses non croyants.  On s'indigne, mais il n'y a vraiment pas longtemps, c'était un peu nous qui faisions un peu beaucoup la même chose que l'État Islamique.   






En espagnol, Alcazar signifie Palais Royal.  Nous avons visité le palais royal de Cordoue et surtout, ses jardins.  Bassins, poissons, arbres, fleurs, fontaines, tout ça sur plusieurs niveaux et sur une très grande superficie.  Vraiment impressionnant, beau, et ..., ça fait de très belles photos.





J'ai beaucoup aimé Cordoue, la ville est belle et les jardins du palais royal en valent la peine. 

C'est terminé pour la voiture, nous la retournons sans aucun incident, la conduite est facile en Espagne.  Pour le reste du voyage, nous voyagerons en train.  Demain nous partons vers Séville pour 2 nuits.

Toutes les photos de Cordoue

Prochain blogue : Séville