samedi 3 mars 2012

Club Med Les Boucaniers - Martinique - Appréciation

Notre semaine est terminée et comme à l'habitude, voici mon appréciation de ma semaine au Club Med Les Boucaniers en Martinique.

Le site:

Tout était propre et bien organisé. Point de vue grosseur, j'évaluerais ce club comme étant plus gros que celui des Îles Turquoises, mais plus petit que celui de Punta Cana. La diversité et le choix de nourriture vont avec la grosseur du club et je le classerais de la même façon au niveau de la nourriture, soit mieux que Turquoises, mais moins bien que Punta Cana. Avec ses deux buffets, Punta Cana est encore dans une classe à part, mais la Martinique n'est pas loin derrière.

Nous avons découvert quelque chose de nouveau que nous avons vraiment apprécié dans ce club. Pour notre dernière journée, il fallait libérer nos chambres avant 10h00 et notre autobus quittait à 12h00. Pour ces heures où nous n'avons plus de chambre, le Club Med nous donne accès à une salle où il y a des casiers que l'on peut barrer avec une combinaison, des douches et des serviettes. On peut donc profiter pleinement de nos dernières heures et encore profiter de la plage et des sports. J'ai vraiment aimé ce concept.

Nous avons pris le forfait internet pour une semaine, ça coûtait 20€. Même si ce n'était pas supposé, nous n'avions pas besoin de nous déconnecter pour passer d'un appareil à l'autre. Donc avec notre 20€, nous avons été connectés en tout temps, même à la plage.

L'eau est claire et limpide et quand on entre dans l'eau, le fond est sablonneux, parfois jonché de petits brins d'herbe, il y a aussi de grands ronds d'algues qui nous en mettent plein la vue quand on fait du "snorkling".

Nous ne nous sommes pas baignés à la piscine, mais le côté de la plage semblait se mêler à la mer et c'était très beau.

La nourriture:

La nourriture était très bonne et variée. Il y avait plusieurs places où l'on pouvait s'asseoir pour profiter de notre repas, notre endroit favori était "Les pieds dans l'eau". C'était vraiment sympathique car cette salle à manger s'avançait dans l'eau et on avait l'impression de manger dans la mer.

Le buffet avait un attrait que nous avons beaucoup appréciés, c'était un four à desserts et à pâtisseries dans la section des desserts. C'était toujours une surprise de voir ce qui s'y cuisait. Quand c'était prêt, la responsable sortait des fondants au chocolat, des croissants, des chocolatines, du pain et plein d'autres choses. Quand il y avait un arrivage, on se passait le mot et on allait faire le plein de produits délicieux encore chauds.

Il y a aussi un restaurant à la carte, le restaurant l'O. Nous y sommes allés un soir et nous avons vraiment apprécié. On y mange entouré d'eau car le restaurant est bâti au bout d'une pointe. Il y a un éclairage futuriste, une belle ambiance et nous avons été très bien servis. Il faut payer notre vin à ce restaurant et ce fût notre seule dépense de la semaine avec l'Internet.

Le soir où nous sommes allés au restaurant l'O, j'ai peut-être un peu abusé des bonnes choses. En effet, dans le trajet d'autobus de 45 minutes nous amenant de l'aéroport vers le club et dans nos visites au village de Sainte-Anne, on se rend compte rapidement que le plat typique de la Martinique est le poulet boucané. On voit des genres de BBQ d'où s'échappe de la fumée et ça sent bon. Je voulais vraiment goûter à ce plat local et par malheur, il était servi au buffet le même soir où nous allions au restaurant l'O. J'ai dit à ma gang qu'en revenant du restaurant, je voulais retourner au buffet pour goûter au poulet boucané.

En retournant à ma place avec mon assiette de poulet, je me suis dit que j'aurais l'air vraiment gourmand, si quelqu'un qui m'avait vu au restaurant me voyait un peu plus tard au buffet. C'est arrivé, le photographe du club nous a reconnus.

Parlons maintenant du poulet boucané. C'est vraiment bon, c'est servi avec une sauce rouge BBQ. On goûte vraiment la fumée et j'ai eu des effets secondaires avec cette fumée imprégnée dans le poulet (j'avoue, c'est peut-être aussi à cause de mon abus de nourriture pour cette soirée là). Pendant toute la nuit, j'ai eu un goût de fumée dans la bouche et j'avais l'impression que je transpirais de la fumée. Ce ne fût pas une nuit agréable, allez-y prudemment avec le poulet boucané.

L'animation:

Nous avons tous été impressionnés par le chef du village, nous sommes tous d'accord pour dire que c'était le meilleur chef de village que nous avons eu à date. Il était dynamique, drôle, attentionné et toujours présent. Il est venu nous souhaiter un bon voyage de retour dans l'autobus. Son dynamisme et sa bonne humeur est propagée à toute son équipe de GO. Il se nomme Samuel.

L'animation se fait exclusivement en français et c'est agréable car les présentations se font en une seule langue.


Les spectacles et l'amphithéâtre sont moins grandioses qu'à Punta Cana. Deux spectacles ont attiré notre attention et nous les avons appréciés, soit celui avec des succès des années 80 et le dernier tout en blanc.

On s'est donc retrouvés à notre dernier soir, un peu nostalgique de partir, à regarder sur grand écran un montage photo de notre semaine présenté après le spectacle. Ensuite tous les GO se placent devant nous en tapant des mains sur la musique. L'effet désiré était là et une belle émotion s'est emparée de moi, et je me trouvais vraiment chanceux d'avoir passé une si belle semaine avec ma famille.

Les sports:

Les sports offerts sont le tennis, le soccer, des sessions de conditionnement physique, du ski nautique, de la planche à voile, du kayak, du snorkling, du basket et du volleyball.

J'ai essayé le ski nautique et j'ai trouvé ça plus difficile que je le pensais. J'ai failli faire un beau spectacle lors de mon départ: au lieu de placer mes bras à l'extérieur de mes jambes, je les ai placés à l'intérieur, ce qui a fait en sorte que j'ai passé à un cheveu de faire un grand écart devant tout le monde. J'ai serré les dents et de toute la force de mon orgueil, j'ai réussi à resserrer mes jambes. Quant à mon arrivée, je ne voulais pas tomber sur le dos et c'est tout le contraire qui est arrivé, j'ai atterri la tête la première et je suis entré complètement sous l'eau. Le ski se fait au bout d'un magnifique quai en colimaçon, vous pouvez le voir sur la photo d'ouverture de mon appréciation.

J'ai beaucoup joué au volleyball, seul et en compagnie d'Alice. J'ai vraiment apprécié jouer avec elle, on faisait une bonne équipe et le calibre était bon. Son rêve est de se retrouver dans un site comme celui-ci avec son équipe de volleyball, je lui souhaite.

Le terrain de volleyball est beaucoup mieux que celui de Punta Cana. Il est de niveau, de grandeur réglementaire et nous n'avons pas de risque de se cogner sur des palmiers. J'ai bien apprécié les joutes GO contre GM de la dernière journée.

Les moustiques:

On nous avait avisé qu'il fallait s'apporter du chasse-moustique car il pouvait y en avoir. On nous avait aussi parlé d'un genre de tique ou de puce de sable.

Pour ce qui est des moustiques, ce ne sont pas des maringouins, mais des minuscules mouches noires. Elles ne se sont montrées qu'une soirée pluvieuse alors que je lisais sur le balcon. Le reste de la semaine, je ne les ai pas vues.

Pour ce que est des puces, le club nous avait suggéré de quitter la plage vers 17h30 car à cause de l'augmentation de l'humidité, c'est à cette heure qu'elles sortent. Elles, je les ai rencontrées. Il y avait souvent de petites averses de pluie qui duraient quelques minutes et pendant un de ces orages, j'ai vu Louise qui s'en allait vers la plage en disant qu'elle s'en allait se mettre à l'abri. Je croyais que c'était à l'abri de la pluie, mais c'était à l'abri des piqûres. Elle venait de se faire piquer et elle s'en allait se saucer le pied dans la mer.

Quand je pensais aux puces, je pensais à ceci: Aille!, TAP, je l'ai eu! Ce n'est pas comme ça que ce s'est passé. J'ai senti mon pied qui piquait, j'ai vu qu'il y avait comme de petites fourmis sur mon pied, environ 5. Je les voyais se tordre de plaisir en me mordant le pied. Je me tenais sur l'autre jambe pour les enlever et à ce moment, elles ont attaqué ma jambe au sol, il y en avait au moins une dizaine sur le pied au sol. J'ai vu que je n'en viendrais pas à bout et je me suis enfui en courant vers la mer pour les noyer. J'étais vraiment hors de moi, la douleur des piqûres venait chercher de la rage en moi. Je ne crois pas qu'il s'agissait des puces de sables dont nous avaient parlé les GO, mais de fourmis. Nous n'étions plus sur le sable, mais à la jonction du sable et du gazon et nous avions les pieds sur la fourmillière. Expérience vraiment désagréable. Pour résumer, il n'y aura aucun insecte à la plage quand il fait beau et chaud, mais méfiez-vous de la pluie et de l'humidité.

Lectures de voyage:

J'ai commencé par le livre d'Éric Duhaime sur les iniquités intergénérationnelles que nous ont laissées les gouvernements des 50 dernières années. J'ai bien aimé, Éric Duhaime est une machine quand il s'exprime verbalement et il écrit aussi bien.

J'ai apporté le livre humoristique de Jean-François Lisée, "Comment mettre la droite K.O. en 15 arguments", mais il faut croire que je n'avais pas le goût de rire, je n'ai pas eu le temps de le lire ;)

Mon livre du voyage à été la biographie de Steve Jobs. J'ai vraiment tripé à lire ce livre et j'en ai raconté tout plein de bouts à ma gang, tellement que mes filles m'ont dit qu'elles n'avaient pas besoin de le lire car je leur avait tout raconté. On dit souvent que le génie est tout près de la folie, c'est sûrement vrai dans le cas de Jobs.

J'ai aussi terminé la biographie de Jean Coutu que je n'avais jamais eu le temps de finir. Je voulais tout savoir sur la manière dont il s'y était pris pour monter son empire. J'ai aimé, mais je n'aurais pas dû lire cette biographie après celle de Steve Jobs, car celle de Jean Coutu était un peu fade après celle de Jobs.

Conclusion:

Vraiment un bel endroit pour passer une semaine de vacances, j'y retournerais.

Truc:

Les compagnies aériennes tentent maintenant d'aller chercher un maximum d'argent avec le poids des bagages. Si vous voyagez, je vous suggère un petit gadget que j'ai reçu pour ma fête. C'est un pèse bagage portatif. J'ai trouvé ça très pratique, surtout au retour où on n'a aucun moyen de peser nos bagages.

jeudi 1 mars 2012

Découvrez le raton-laveur martiniquais et le perroquet martiniquais

Nous avons découvert cette semaine de nouvelles espèces de la faune indigène locale de la Martinique, laissez-moi vous les présenter.

Le raton-laveur martiniquais:

Le raton-laveur martiniquais apparaît lorsque l'on s'étend sur une chaise longue au soleil, avec de grandes lunettes fumées et pas assez de crème solaire. Le raton-laveur martiniquais devient alors une espèce très gênée et qui a tendance à se cacher et éviter les regards. Cette espèce garde alors ses lunettes fumées en tout temps. C'est très difficile de la photographier et je crois avoir réussi un exploit en obtenant les droits pour publier cette photo. Comme le raton-laveur martiniquais est très gêné, j'ai dû faire des modifications avec Photoshop pour cacher son identité. Merci quand-même au raton de m'avoir permis de publier sa photo.





Le perroquet martiniquais:

Pour comprendre comment un perroquet martiniquais apparaît, il faut comprendre comment il pense. Le matin en se préparant il se dit: "Quel T-Shirt vais-je mettre avec mon nouveau maillot bleu? Ah oui, je retrouve le bleu de mon maillot dans mon T-Shirt rouge, c'est donc certain que ça va bien ensemble et je vais être super beau aujourd'hui!"

C'est donc dans cet état d'esprit que le perroquet martiniquais sort de sa cachette et se promène parmi la population. La grande particularité de cette espèce est que, contrairement aux autres espèces d'oiseaux, quand le mâle montre son plus beau plumage et toutes ses couleurs éclatantes, il repousse et répugne les femelles au lieu de les attirer.

Voici donc une photo de cette étrange espèce.