jeudi 11 octobre 2012

Visite à Agios Nikolaos

(Mardi le 25 septembre)

Nous avons décidé de faire notre première excursion au village voisin, le village de Agios Nikolaos. Nous y sommes allés en taxi, la route longeait la mer, c'était très beau. En arrivant, nous sommes allés mangé un snack au bord du lac sans fond.


En vérité ce n'est pas un lac car c'est de l'eau salée et en vérité, ce n'est pas un lac sans fond car le fond est à 64 mètres. Par chez nous, on appellerait ça un étang. Mais ce fût un très bon snack avec une très belle vue sur ce lac.

Ensuite nous sommes retournés près de la mer et nous avons vu des plages et des marinas. Nous avons trouvé très beaux les mâts des bateaux devant la montagne.


Nous nous sommes ensuite promenés dans les rues et nous avons visité les boutiques. Louise a bien aimé les étalages de bols à salade faits en bois d'olivier, moi j'ai trouvé bien beaux les étalages d'éponges de mer. L'huile d'olive et les olives sont partout.





À un moment donné, nous avons croisé un groupe de 6 chiens en liberté. Je n'avais jamais vu cela. Ils avaient l'air d'une gang de chums qui s'en allaient faire des mauvais coups en ville. On les a croisé deux fois et la deuxième fois, ils étaient couchés, les voici:

Nous avons terminé la soirée dans un restaurant. Il y avait bien sûr un étalage de poissons frais sur la glace. Une fois assis, un chansonnier grec est venu s'installer près de nous. Il chantait en plusieurs langues dont le français. Il a chanté quelques chansons de Adamo ou Joe Dassin, mais il chantait surtout du Grec. Il m'a vraiment impressionné. À un moment donné, pour nous faire plaisir, il commence une chanson en français: la poupée qui fait non. Comme il est à côté de nous, je lui raconte que j'ai suivi mes premiers cours de guitare à sept ans et que la première chanson que mon prof m'avait apprise était justement la poupée qui fait non. Il a été étonné de savoir que je jouais de la guitare et tout de suite il m'a prêté sa guitare pour que je lui en joue un morceau.

Une fois avec la guitare dans les mains, je me suis retrouvé avec un genre de syndrome de la page blanche. C'était un restaurant rempli, et je devais y aller avec un belle balade. J'aurais pu chanter par exemple Adam et Ève, ou Embarque ma belle de Kaïn, j'aurais pu faire Petite Marie de Francis Cabrel, mais la seule chose qui est sorti de ma tête est Harmonie du soir à Chateauguay.

C'est certain que la majorité des clients du restaurant ne comprenaient pas le français, mais ça me gêne un peu d'avoir fait une toune si vieille, si peu appropriée et si difficile à comprendre pour ceux qui parlaient français (les ouaouarons sont pas plus fins, ...) En tout cas, j'ai surpris les clients (ou ils sont très gentils) mais ils m'ont chaleureusement applaudis à la fin. Si vous êtes québécois, que vous vous promeniez en Grèce pour vous dépayser et pour vous sentir loin de chez vous et que vous avez entendu du beau dommage, c'était moi. Désolé. C'est quand même un beau souvenir.

Faire une toune dans un lieu publique en Europe: c'est fait.




En Crète, à la fin du repas, il semble qu'on nous apporte toujours une petite bouteille de fort avec deux petits verres. C'est un digestif qui quant à moi, ne sert qu'à me faire faire des grimaces.



On commence à s'imprégner du rythme des Îles grecque. Tout est relaxe et tranquille ici et on ne doit pas être pressé pour apprécier.

Belle journée.

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